A PROPOS
Contribuer à la réalisation de la mission et des objectifs du CIFDHA
La vision du CIFDHA et la réalisation de sa mission sont portés par des femmes et des hommes aux qualités diverses qui partagent en commun l'idéal des droits humains. Ils sont membres, salariés, bénévoles, stagiaires ou simples sympathisants, donateurs. Vous pouvez participer aux activités du CIFDHA, contribuer à la réalisation de sa mission sans en être membre. Devenir formellement membre du CIFDHA est le degré ultime d'engagement qui implique des droits mais surtout beaucoup d'obligations vis-à-vis de l'organisation et des autres. Il est important de connaître
De la qualité de membre
Le CIFDHA est composé de membres actifs, de membres d’honneur, et de membres associés.
On entend par « membres actifs » les personnes physiques qui adhèrent aux statuts et règlement intérieur du Centre et participent activement à la réalisation de sa mission et de ses objectifs. Le titre de membre actif est accordé par le Conseil d’administration après examen du dossier de candidature soumis à cet effet. Les candidats agréés s’acquittent des frais d’adhésion et sont tenus de payer une cotisation annuelle (Art. 10 Statuts).
Le titre de membre d’honneur est décerné par l’Assemblée Générale sur proposition du Conseil d’Administration aux personnes de grande notoriété en matière de défense ou de promotion des droits humains qui ont rendu ou sont susceptibles de rendre des services significatifs au Centre. Ce titre confère aux personnes qui l’ont obtenu, le droit d’assister aux sessions de l’Assemblée Générale sans être tenues de payer une cotisation annuelle. (art. 11 Statuts)
Le membre associé est toute personne physique ou morale ou groupement de personnes menant, dans leur domaine, des activités convergent avec les objectifs et missions du Centre et ayant rendu ou étant susceptibles de rendre à celui-ci d’éminents services ou qui se sont distinguées par leurs idées et leurs actions en faveur de celui-ci. Le titre de membre associé est attribué par le Conseil d’Administration.
Les membres d’honneur et les membres associés ont le statut d’observateurs lors des Assemblées Générales. Ils n’ont aucun droit de vote mais peuvent toutefois participer pleinement aux débats, apporter leurs suggestions et avis.
Demande d’adhésion
Toute adhésion nouvelle est soumise à l’approbation du Conseil d’Administration qui décide par ailleurs de la qualité du membre suivant ou non le souhait exprimé par le postulant. Les demandes d’adhésion sont adressées au Conseil d’Administration qui statue souverainement à sa prochaine réunion.
Le dossier de candidature comprend : une demande écrite adressé au Président, un Curriculum Vitae et une lettre de motivation démontrant l’intérêt de la personne ainsi que la contribution qu’elle entend apporter à la réalisation des objectifs du Centre.
L’approbation de la candidature est notifiée par courrier signé du Président qui invite le nouveau membre à régler les frais d’adhésion dans le délai d’un mois. Passé ce délai, l’intéressé devra soumettre une nouvelle demande d’adhésion. L’Assemblée Générale entérine l’adhésion des nouveaux membres ayant acquitté le droit d’adhésion à sa prochaine réunion.
En cas de refus d'une demande d’adhésion, la décision est notifiée à l’intéressé. Elle n'est pas motivée et n'est pas susceptible de recours.
Frais d’adhésion et de cotisation
Les frais d’adhésion sont fixés à 10 000 FCFA pour tout nouveau membre dont la demande a été acceptée.
La cotisation annuelle exigible est de vingt mille (20.000) FCFA par personne chaque année. Elle est actuellement de 5000 FCFA pour les étudiants et les personnes en quête d'emploi.
La cotisation annuelle est payable à tout moment au cours des six premiers mois de l’année, soit au plus tard le trente (30) juin de chaque année.
De la perte de la qualité de membre
La qualité de membre se perd par :
- la dissolution du Centre ;
- la démission signifiée par écrit ;
- la démission de fait ;
- l’exclusion définitive prononcée par l’Assemblée Générale ;
- le décès ;
- la dissolution/liquidation de la personne morale membre associé.
Tout membre doit s’abstenir de tout engagement dans un parti politique, sous peine de sanctions.
Déclaration suite à l’attaque terroriste du vendredi 02 mars 2018 contre l’Etat-major général des armées et l’Ambassade de France au Burkina Faso
Nous avons vécu avec consternation l’attaque terroriste survenue le vendredi 02 mars 2018, dirigée contre l’Etat-major général des armées et l’Ambassade de France au Burkina Faso, les incidents armés qui ont suivi cette attaque ainsi que la psychose qui en résulte.
Nous tenons par la présente à condamner ces actes de barbarie innommable et à manifester notre solidarité à la nation toute entière et en particulier, à l’endroit de nos forces de défense et de sécurité (FDS), des victimes (morts et blessés) et de leurs familles. Nous témoignons à l’égard de l’Ambassade de France au Burkina Faso notre sympathie et notre solidarité active. Nous félicitons les forces de défense et de sécurité pour leur bravoure, leur réactivité et l’efficacité de leur intervention qui ont permis de mettre hors d’état de nuire les assaillants et de limiter les dégâts. Nous remercions les amis du peuple burkinabè qui de l’extérieur comme de l’intérieur lui ont témoigné de leur soutien.
Analysant froidement la situation, nous avons abouti à la conclusion que notre pays a été attaqué pour ce qu’il est, pour ce qu’il veut ou projette pour son peuple.
Nous avons été attaqués pour nos valeurs faites d’ouverture, de tolérance, d’humanisme, de solidarité et d’intégrité, et ces attaques visent à ébranler ces valeurs qui constituent le ferment de notre vivre-ensemble.
Nous avons été attaqués pour notre histoire, faite de luttes héroïques remportées avec brio contre toutes les adversités au prix souvent du sang et de la vie de nos compatriotes. Et force est de constater que les ennemis de notre peuple ne veulent point accepter la détermination du peuple à s’assumer dans sa plénitude.
Nous avons été attaqués pour l’identité de notre pays et de notre peuple : un Etat laïque, engagé dans le respect des droits humains, des principes démocratiques et de l’Etat de droit, un peuple conscient de ses responsabilités et de ses devoirs devant l'histoire et devant l'humanité.
Nous avons été attaqués pour ce que nous projetons de construire pour notre pays : notre projet de souveraineté collective, notre projet de vivre-ensemble, de cohésion sociale et de développement durable. Cette attaque vise une fois de plus à saper les fondamentaux de notre pays, à semer le doute et la division.
Et pour tout cela, la résignation n’est pas une option. Bien au contraire la résilience et la résistance deviennent une nécessité impérieuse pour notre peuple.
Résilience parce que malheureusement, nous devons apprendre à vivre avec l’éventualité de l’occurrence de ces attaques et nous avons par conséquent l’obligation d’adapter nos modes de vie et nos attitudes en conséquence. Ceux qui nous ont désignés comme cibles ne nous lâcherons pas tant que nous n’abdiquerons pas. Et nous n’abdiquerons pas !
Résistance parce qu’il s’agit de travailler à préserver nos valeurs, notre histoire et notre projet collectif et d’infliger en retour aux ennemis de notre peuple la défaite définitive qu’ils méritent.
Tirant leçon de tout ce qui précède, nous invitons l’ensemble du peuple burkinabè :
- A l’union sacrée autour de nos forces de défense et de sécurité, garant de notre sécurité individuelle et collective et à un sursaut patriotique ;
- Au respect strict des consignes de sécurité, à la prudence et à la vigilance ;
- A renforcer la confiance et la collaboration avec les FDS en portant à leur connaissance toute situation équivoque ;
- A ne pas céder à la psychose et à la panique.
Nous interpellons particulièrement les jeunes :
- A se départir de toute idéologie politique, philosophique ou religieuse extrémiste, et de toute aventure mortifère ;
- A s’abstenir de diffuser à travers les réseaux sociaux ou par tout média toute information susceptible de nuire à la sécurité de nos FDS ;
- A la dignité dans la résistance.
Par ailleurs, nous rappelons au Gouvernement son obligation d’assurer à toutes et tous la sécurité et la sûreté, et de garantir l’intégrité et l’inviolabilité du territoire. Nous l’invitons par conséquent à tirer les enseignements qu’il faut de ces situations et à envisager avec courage et détermination les réformes indispensables pour y faire face, au regard surtout des suspicions légitimes de complicité interne qui découlent de ces actes.
Nous manifestons à cet égard notre disponibilité, en tant qu’organisations de la société, à apporter notre contribution autant que nécessaire au renforcement de la résilience de la population et dans la lutte contre l’extrémisme violent dans notre pays.
Fait à Ouagadougou le 05 mars 2018
Ont signé :
- Centre d’information et de formation en matière de droits humains en Afrique (CIFDHA)
- Centre pour la gouvernance démocratique (CGD)
- Action des chrétiens pour l'abolition de la torture (ACAT) Burkina
- Centre pour la qualité du droit et la justice (CQDJ)
- Forum de la société civile d’Afrique de l’Ouest au Burkina Faso (FOSCAO-BF)
- Association Maïa Bobo Dioulasso
- Association Alert Migration Afrique
- Association pour l’éducation et l’environnement (A2E)
- Centre d'Eveil Démocratique et d'Education citoyenne Burkina Faso (CEDEC/BF)
- 10. Association NEKRE pour l'Epanouissement de la Culture de la zone Zaoga (ANECZ)
- 11. Association United Burkina
12. Mouvement Burkinabé pour l'Emergence de la Justice Sociale (MBEJUS)
13. Association des femmes juristes du Burkina Faso (AFJ/BF)
14. Coalition Burkinabè pour le suivi de la mise en œuvre de la Convention sur l’Elimination de toutes les formes de Discriminations à l’Egard des femmes (CEDEF)
15. Coalition au Burkina Faso pour les droits de l'enfant (COBUFADE)
- 16. Association Nationale pour l’Education et la Réinsertion Sociale des Enfants à Risques (ANERSER)
17. Association burkinabè de droit humanitaire (ABDH)
Nous avons vécu avec consternation l’attaque terroriste survenue le vendredi 02 mars 2018, dirigée contre l’Etat-major général des armées et l’Ambassade de France au Burkina Faso, les incidents armés qui ont suivi cette attaque ainsi que la psychose qui en résulte.
Nous tenons par la présente à condamner ces actes de barbarie innommable et à manifester notre solidarité à la nation toute entière et en particulier, à l’endroit de nos forces de défense et de sécurité (FDS), des victimes (morts et blessés) et de leurs familles. Nous témoignons à l’égard de l’Ambassade de France au Burkina Faso notre sympathie et notre solidarité active. Nous félicitons les forces de défense et de sécurité pour leur bravoure, leur réactivité et l’efficacité de leur intervention qui ont permis de mettre hors d’état de nuire les assaillants et de limiter les dégâts. Nous remercions les amis du peuple burkinabè qui de l’extérieur comme de l’intérieur lui ont témoigné de leur soutien.
Analysant froidement la situation, nous avons abouti à la conclusion que notre pays a été attaqué pour ce qu’il est, pour ce qu’il veut ou projette pour son peuple.
Nous avons été attaqués pour nos valeurs faites d’ouverture, de tolérance, d’humanisme, de solidarité et d’intégrité, et ces attaques visent à ébranler ces valeurs qui constituent le ferment de notre vivre-ensemble.
Nous avons été attaqués pour notre histoire, faite de luttes héroïques remportées avec brio contre toutes les adversités au prix souvent du sang et de la vie de nos compatriotes. Et force est de constater que les ennemis de notre peuple ne veulent point accepter la détermination du peuple à s’assumer dans sa plénitude.
Nous avons été attaqués pour l’identité de notre pays et de notre peuple : un Etat laïque, engagé dans le respect des droits humains, des principes démocratiques et de l’Etat de droit, un peuple conscient de ses responsabilités et de ses devoirs devant l'histoire et devant l'humanité.
Nous avons été attaqués pour ce que nous projetons de construire pour notre pays : notre projet de souveraineté collective, notre projet de vivre-ensemble, de cohésion sociale et de développement durable. Cette attaque vise une fois de plus à saper les fondamentaux de notre pays, à semer le doute et la division.
Et pour tout cela, la résignation n’est pas une option. Bien au contraire la résilience et la résistance deviennent une nécessité impérieuse pour notre peuple.
Résilience parce que malheureusement, nous devons apprendre à vivre avec l’éventualité de l’occurrence de ces attaques et nous avons par conséquent l’obligation d’adapter nos modes de vie et nos attitudes en conséquence. Ceux qui nous ont désignés comme cibles ne nous lâcherons pas tant que nous n’abdiquerons pas. Et nous n’abdiquerons pas !
Résistance parce qu’il s’agit de travailler à préserver nos valeurs, notre histoire et notre projet collectif et d’infliger en retour aux ennemis de notre peuple la défaite définitive qu’ils méritent.
Tirant leçon de tout ce qui précède, nous invitons l’ensemble du peuple burkinabè :
- A l’union sacrée autour de nos forces de défense et de sécurité, garant de notre sécurité individuelle et collective et à un sursaut patriotique ;
- Au respect strict des consignes de sécurité, à la prudence et à la vigilance ;
- A renforcer la confiance et la collaboration avec les FDS en portant à leur connaissance toute situation équivoque ;
- A ne pas céder à la psychose et à la panique.
Nous interpellons particulièrement les jeunes :
- A se départir de toute idéologie politique, philosophique ou religieuse extrémiste, et de toute aventure mortifère ;
- A s’abstenir de diffuser à travers les réseaux sociaux ou par tout média toute information susceptible de nuire à la sécurité de nos FDS ;
- A la dignité dans la résistance.
Par ailleurs, nous rappelons au Gouvernement son obligation d’assurer à toutes et tous la sécurité et la sûreté, et de garantir l’intégrité et l’inviolabilité du territoire. Nous l’invitons par conséquent à tirer les enseignements qu’il faut de ces situations et à envisager avec courage et détermination les réformes indispensables pour y faire face, au regard surtout des suspicions légitimes de complicité interne qui découlent de ces actes.
Nous manifestons à cet égard notre disponibilité, en tant qu’organisations de la société, à apporter notre contribution autant que nécessaire au renforcement de la résilience de la population et dans la lutte contre l’extrémisme violent dans notre pays.
Fait à Ouagadougou le 05 mars 2018
Ont signé :
- Centre d’information et de formation en matière de droits humains en Afrique (CIFDHA)
- Centre pour la gouvernance démocratique (CGD)
- Action des chrétiens pour l'abolition de la torture (ACAT) Burkina
- Centre pour la qualité du droit et la justice (CQDJ)
- Forum de la société civile d’Afrique de l’Ouest au Burkina Faso (FOSCAO-BF)
- Association Maïa Bobo Dioulasso
- Association Alert Migration Afrique
- Association pour l’éducation et l’environnement (A2E)
- Centre d'Eveil Démocratique et d'Education citoyenne Burkina Faso (CEDEC/BF)
- 10. Association NEKRE pour l'Epanouissement de la Culture de la zone Zaoga (ANECZ)
- 11. Association United Burkina
12. Mouvement Burkinabé pour l'Emergence de la Justice Sociale (MBEJUS)
13. Association des femmes juristes du Burkina Faso (AFJ/BF)
14. Coalition Burkinabè pour le suivi de la mise en œuvre de la Convention sur l’Elimination de toutes les formes de Discriminations à l’Egard des femmes (CEDEF)
15. Coalition au Burkina Faso pour les droits de l'enfant (COBUFADE)
- 16. Association Nationale pour l’Education et la Réinsertion Sociale des Enfants à Risques (ANERSER)
17. Association burkinabè de droit humanitaire (ABDH)
Des membres et un staff compétents avec une expertise reconnue: juristes spécialiste des droits humains, de la RSE, juristes d'entreprise, au sein des ONG ou d'institutions nationales et régionales, praticiens du droit (avocats, magistrats) • Jeunesse et engagement de nos membres: • Valorisation du travail en réseau: le CIFDHA valorise le travail en réseau et la synergie avec les autres acteurs de la société civile. Le CIFDHA est membre de différents réseaux et plateformes au sein desquels il assume souvent un rôle de leadership : - Coalition nationale contre la peine de mort au Burkina Faso; - Comité national pour les droits civils et politiques au Burkina Faso; - Plateforme DESC (Droits économiques sociaux et culturels) ; - Le CIFDHA est membre du Forum de la société civile d'Afrique de l'Ouest (FOSCAO) et codirige le groupe thématique droits humains de la plateforme nationale du Burkina Faso. - Le CIFDHA est candidat au statut d'observateur auprès de la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples et son dossier sera examiné à la prochaine session de la Commission.
Pour atteindre ses moyens d'actions le CIFDHA recourt aux moyens d'actions suivants :
- Formation et renforcement des capacités d’action des jeunes et des défenseurs des droits humains africains ;
- Promotion des droits humains et du genre, de l'état de droit, de la démocratie et de la bonne gouvernance ;
- Information, sensibilisation et éducation aux droits humains (EDH) au profit du public ;
- Assistance juridique et judiciaire aux personnes victimes à travers des activités cliniques ;
- Accompagnement et appui-conseil au profit des organisations et des institutions ;
- Plaidoyer en faveur des droits humains et en particulier pour l'abolition de la peine de mort;
- Monitoring de la situation des droits humains et dénonciation des abus ;
- Recherches, études et publications ;
- Promotion et défense de l'engagement et de la place des jeunes au sein des organisations ;
- Mise à disposition de ressources documentaires sur les droits humains (bibliothèque);
- Développement de projets et programmes et mobilisation des ressources ;
- Développement de partenariats avec des organisations et institutions opérant sur le même champ à l’intérieur du Burkina Faso, au niveau régional et international ;
L’équipe du Centre d’Information et de Formation en matière des Droits Humains en Afrique (CIFDHA) se compose d’une dizaine de personnes assumant diverses responsabilités au sein de la Direction Exécutive, du Conseil d’Administration, du Conseil scientifique ou de commissions ad’hoc (presse, recherche). Ils partagent ensemble la conviction que la jeunesse a un rôle important à jouer dans l’édification d’une Afrique où la dignité humaine sera respectée. Dynamisme et cohésion, innovation et bonne gouvernance interne, constituent les forces et les principes qui guident l’action du CIFDHA.
Le Conseil d’administration
Urbain K. YAMEOGO, Président. Chargé de cours et de recherche dans des universités au Burkina, en Côte d'ivoire et au Canada sur les questions de responsabilité sociale des entreprises, d'entreprise et droits de l'homme, il est certifié de l’Institut International des Droits de l’Homme de Strasbourg et du Centre International pour l’Enseignement des Droits de l’Homme dans les Universités (CiedhU) et a pris part au Cours de formation de base du CODAP en 2006.
Urbain Somé, Vice-président. Titulaire d’une maitrise en Droit de l’Université de Ouagadougou, il est agent judiciaire du Trésor public. Il a pris part au cours de formation de base du CODAP à Genève.
Gisèle Diarra, Trésorière. Titulaire d’une maîtrise en droit de l’université de Ouagadougou et d'un Master 2 en droit fiscal, elle travaille dans une compagnie minière. Elle a pris part au cours de formation de base du CODAP à Genève en 2009.
Ali Traoré, Conseiller. Titulaire d’un DESS en droit des Affaires de l'Université de Ouagadougou, il est certifié de l’Institut International des Droits de l’Homme de Strasbourg et du Centre International pour l’Enseignement des Droits de l’Homme dans les Universités (CiedhU). Il a pris part au cours de formation de base du CODAP à Genève en 2009. Il a été Président du CIFDHA de 2009 à 2010, puis Coordonnateur général de 2010 à 2013. Il est juriste, responsable des sinistres et du contentieux dans une société d'assurance.
Lydia Zanga née Ouédraogo, Conseillère. Titulaire d'une maîtrise de droit public et d’un Master en droits fondamentaux, elle est certifiée de l’Institut International des Droits de l’Homme de Strasbourg. Elle fut Présidente du CIFDHA de 2010 à 2015.Elle travaille professionnellement dans une organisation de promotion des droits de l'homme.
Abdalah Djabir Traoré, Conseiller. Titulaire d'une maîtrise en droit public, et diplômé en "Gouvernance et management public" de l’Université Senghor d’Alexandrie, il travaille une ONG qui s'occupe des questions de citoyenneté et de gouvernance locale.
Me Olivier SOMÉ, Conseiller. Titulaire d'une maîtrise en droit de l'université de Ouagadougou et d'un Master en environnement, il est avocat au barreau de Ouagadougou.
Le Secrétariat exécutif
Etienne Kaboré, Coordonnateur général. Juriste, il est titulaire d’une maitrise en Droit des Affaires de l’Université de Ouagadougou. Il a pris part au cours de formation de base du CODAP en 2013 et 2014 à Genève. Il est membre du bureau exécutif d'Amnesty International Burkina.
Daouda Balé, Responsable administratif et financier. Il est juriste, titulaire d’une maitrise en Droit public de l’Université de Ouagadougou et travaille professionnellement dans une organisation non gouvernementale, Il a pris part au CFB du CODAP en 2012 à Genève.
André Kaboré, Chargé de missions. Étudiant en 7ème année de médecine, il a pris part au CFB du CODAP en 2014 à Genève.
Conseil scientifique
David Matthey-Doret, il préside le GLAJ-GE, après avoir été successivemet Président et coordinateur Général du CODAP. Il a accompagné la création et la mise en place du CIFDHA ainsi que l'organisation des premières universités d'été.
Roland d’Hoop, responsable chargé outils de sensibilisation à Oxfam Belgique, il était précédemment responsable du programme jeunesse d’Amnesty International Belgique francophone
Dr Clarisse Mérindol/Ouoba, Professeur de relations internationales, elle est conseillère juridique près la mission diplomatique du Burkina Faso à Genève.
Luc Damiba, Journaliste et réalisateur, il est le président de Semfilms et du festival Ciné Droit Libre.
Notre conviction :
La formation des jeunes constitue un investissement dans le présent et dans l’avenir. Bien souvent malheureusement, les jeunes sont au premier plan dans les conflits, soit en tant que victimes, soit en tant qu'auteurs d'atteintes souvent graves aux droits humains. La formation des jeunes constitue ainsi pour nous le meilleur moyen d'éviter qu’ils ne soient ni victimes d’atteintes à leurs droits, ni auteurs de violations des droits des autres.
Notre vision :
La vision du CIFDHA est celle d’un monde où les droits individuels et collectifs sont respectés, où les sociétés africaines débarrassées de tout conflit, coopèrent avec les autres pour atteindre le développement durable.
Notre mission :
Contribuer à la vulgarisation des instruments de promotion et de défense des droits humains et l’amélioration de la situation des droits humains en Afrique, telle est la mission que s’assigne le CIFDHA.
Notre objectif :
L’objectif principal du CIFDHA est d’œuvrer à la promotion et à la défense des droits humains inscrits dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948, la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, ainsi que les autres textes nationaux et internationaux relatifs aux droits de l’homme pertinents.
A cet effet, le CIFDHA se propose de :
- informer et de conseiller le public, les citoyens et les organisations de la société ;
- former ou renforcer les capacités d’action des jeunes ;
- constituer une expertise jeune sur les questions de droits humains à la disposition des organisations et des pays africains ;
- promouvoir et défendre l'engagement et la place des jeunes au sein des organisations et favoriser une plus grande participation active des jeunes à la prise de décision ;
- renforcer le leadership des jeunes au sein des organisations de promotion et de défense des droits humains.
- stimuler la motivation et la capacité des jeunes pour l’action internationale et favoriser les échanges et la synergie d’action entre jeunes aux niveaux national, régional et international ;
-
dénoncer les atteintes et violation des droits fondamentaux de la personne humaine ;
- offrir de l’assistance juridique et judiciaire aux victimes de violation des droits humains en général, aux personnes démunies, aux demandeurs d'asiles, réfugiés et apatrides ;
- ester en justice en portant devant les juridictions nationales et internationales compétentes des cas de violations de droits humains ;
- mettre à la disposition du public en général, des étudiants et des chercheurs en particulier des ressources documentaires sur les droits humains ;
- mobiliser les ressources nécessaires à la poursuite de ses objectifs ;
- développer des partenariats avec des organisations et institutions opérant sur le même champ à l’intérieur du Burkina Faso et au niveau régional et international ;
- adopter la promotion du genre comme activité transversale à toutes les autres activités ;
- développer des projets et programmes en matière de droits humains ;
- conduire des recherches, des études et réaliser des publications ;
- engager toute activité légale jugée nécessaire et propre à assurer la poursuite du but du Centre.
Créé en 2009 et officiellement reconnu en 2010, le CIFDHA est une association de droit burkinabè régulièrement immatriculée sous le numéro N00000062301 du 19 Décembre 2016 conformément à la loi N°064-2015/CNT portant liberté d’association. Porté par des jeunes défenseurs de droits humains burkinabè participants aux sessions de formation de l'Institut international des droits de l'homme (IIDH) de Strasbourg et au cours de formation de base aux droits de l'homme annuellement organisé à Genève par le Centre de conseils et d'appui pour les jeunes en matière de droits de l'homme (CODAP), la mise en place du CIFDHA vise à favoriser le transfert des connaissances et des compétences acquises lors de ces formations à d'autres jeunes africains qui n'ont pas eu cette chance d'en bénéficier. C'est pourquoi la vocation première du CIFDHA est le renforcement des capacités d'actions des jeunes défenseurs des droits humains par des formations locales de qualité leur permettant d'être plus efficaces dans leurs interventions sur le terrain. Le CIFDHA compte une cinquantaine de membres désireux de mettre leurs compétences, leur expertise et leur engagement au service d'autres jeunes à travers le continent et au profit de toute organisation, publique ou privée, intéressée par les droits humains. Il est au cœur d'un Réseau ouest africain de jeunes défenseurs des droits humains constitué de jeunes ayant participé depuis 2010 à ses différentes formations.
Le Centre d’Information et de Formation en matière de Droits Humains en Afrique (CIFDHA) a été créé en 2009 à l’initiative de jeunes du Burkina Faso et de Suisse, désireux de stimuler le militantisme, l'implication et l'engagement des autres en faveur des droits humains. Sa reconnaissance officielle par les autorités burkinabè intervient le 22 février 2010 par Récépissé N°2010-011/MATD/SG/DGLPAP/DOASOC et son siège social est établi à Ouagadougou. Il se présente ainsi comme un cadre d'échange et d’accompagnement des jeunes intéressés aux questions de droits humains.