Le Royal Beach Hôtel de Ouagadougou (Burkina-Faso) a servi de cadre, du 10 au 12 Janvier 2018 a servi de cadre, à l’atelier de formation et de plaidoyer sur le rôle des parlementaires dans la mise en œuvre des recommandations du Comité des Nations unies pour l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDEF). Initiative du CIFDHA, cette rencontre a mobilisé un parterre de députés.
Faire connaître aux députés le processus conduisant à la revue du Burkina Faso par le Comité CEDEF ainsi que les observations finales faites à l’égard du pays ; renforcer les capacités de trente (30) parlementaires sur les thématiques, problématiques et sujets de préoccupations soulevées par le Comité CEDEF, impliquer le Parlement dans la mise en oeuvre et le suivi des recommandations du Comité CEDEF, inciter les parlementaires à engager des initiatives d’harmonisation de la législation burkinabè à partir des recommandations du Comité CEDEF et de toutes autres recommandations des organes de traités ayant trait aux droits de la femme et de la fille et enfin susciter des actions de contrôle de l’action gouvernementale et des politiques publiques fondées sur des problématiques de droit de la femme et de la fille, en particulier les problématiques d’égalité des sexes et de violences basées sur le genre. Tels sont les objectifs poursuivis par le Centre d’information et de formation en Droits Humains en Afrique (CIFDHA). A en croire son président, cette initiative entre dans le cadre de la mise en œuvre du Projet « Promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes et des filles par la valorisation de modèles féminins et la vulgarisation des recommandations du Comité pour l’élimination de toutes les discriminations à l’égard des femmes (CEDEF) » financé par la Coopération canadienne à travers le Fonds Canadien Initiatives Locales (FCIL). Conçu et mis en œuvre par le CIFDHA, ce projet vise essentiellement à réduire les inégalités de genre et à renforcer l’autonomisation des femmes et des jeunes filles par la valorisation des femmes modèles de succès d’une part et par le renforcement des capacités des parlementaires pour leur implication dans la mise en œuvre et le suivi des recommandations du Comité CEDEF des Nations unies. Pour la Se félicitant de l’initiative, la Responsable du Caucus Genre à l’Assemblée nationale du Burkina-Faso remercie le CIFDHA et ses partenaires qui contribuent ainsi à «une large diffusion des recommandations et par une appropriation pleine et entière de celles-ci par les parlementaires, afin qu’ils puissent en retour en faire usage dans le cadre du travail de législation et de contrôle de l’action gouvernementale conformément à la mission et aux prérogatives reconnues au Parlement ». Elle salue la contribution du Canada en notant que « cet appui au projet du CIFDHA en général et au renforcement des capacités des parlementaires en particulier vient une fois de plus confirmer la politique progressiste du Canada et son leadership en vue de favoriser l’égalité des genres ». Pour l’Ambassadeur du Canada au Burkina-Faso, « L’ambassade du Canada a choisi de mettre à contribution le FCIL pour la réalisation de cette initiative afin de souligner l’attachement du Canada à l’égalité entre les sexes et l’autonomisation de la femme et de s’aligner à la politique d’aide internationale féministe du Canada. Cette politique vise à promouvoir l’égalité des genres et à contribuer au renforcement du pouvoir des femmes et des filles. Pour le Canada, cette approche est la plus efficace pour réduire la pauvreté et bâtir un monde plus inclusif, plus pacifique et plus prospère. »
Source : http://droitshumains.info/promotion-du-genre-au-burkina-faso-le-cifdha-milite-pour-limplication-des-parlementaires-a-la-promotion-de-legalite-des-sexes/